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La couleur de prédilection de la Chine
14 Mai 2008
La couleur favorite selon la tradition est le
L’origine de la culture chinoise est attribuée à l’empereur légendaire Jaune 黃帝 Huangdi qui fut issu du plateau de Terre Jaune. Le berceau du peuple mandarin est la rivière Jaune, la peau des descendants de Huangdi et Yandi est jaune ; d’où le lien indissociable entre la couleur jaune et la tradition chinoise.
Vers 5, 000 ans avant notre ère à l’époque de Huangdi, la Chine estimait la couleur unie.
Confucius, penseur et éducateur vers la fin de l’époque du Printemps et de l’Automne, défendait les Rites des Zhou 周禮 Zhouli, détermina le noir, le rouge, le vert, le blanc et le jaune en tant que couleur authentique, supérieure, et associa ces cinq couleurs avec la Bienveillance 仁 Ren, la Rectitude 義 Yi, la Civilité 禮 Li, la Sagacité 智 Zhi, la Crédibilité 信 Xin, le tout s’appliqua au mode de Rites. A partir de Huangdi jusqu’aux dynasties de Qin et de Han, les empereurs choisirent la couleur emblématique de leurs dynasties, dans l’ordre de l’eau, le feu, le bois, l’or, la terre correspondant respectivement les cinq couleurs, d’après la théorie des cinq matières de Yin-Yang.
Les ancêtres chinois pensaient que les cinq matières furent les cinq éléments d’où naquirent toutes sortes d’entités de la Nature, ainsi les couleurs furent sans exception, qui eurent un lien inséparable avec la loi des cinq matières, lesquelles circulèrent naturellement sur la voie de l’univers. Ils électionnèrent également la couleur de leurs habits selon les changement des phénomènes naturels des quatre saisons et la théorie des cinq matières.
Les empereurs des Han croyaient que, ayant succédé la dynastie de Qin, ce fut le règne de la terre qui, comme dit la théorie, vaincrait l’eau ; la terre est de la couleur jaune, ainsi la mode se penche vers cette couleur. Les astrologues de l’époque allèrent jusqu’à combiner la théorie des cinq matières avec le concept de cinq sens de l’astrologie : le jaune fut la terre représentant le Centre ; le vert, le bois, l’Est ; le rouge, le feu, le Sud ; le blanc, l’or, l’Ouest ; le noir, l’eau, le Nord. En raison de sa place centrale, couleur du milieu, le jaune prône audessus d’autres couleurs ; il est le plus majestueux, destiné à être la couleur des habits du fils de ciel.
Les premiers ministres de l’époque possédaient un sceau d’or au ruban violet, symbolisant son pouvoir suprême de tous sauf l’empereur ; ce qui est établi le statut important du jaune et du violet dans la culture traditionnelle de la Chine.
A la dynastie de Tang, l’usage du jaune est répandu dans diverses représentations artistiques.
Parmi les Trois grand grottes de pierre, la grotte Dunhuang a préservé dix milliers de peintures murales précieuses avec une superficie de plus de 50, 000 mètres carrés. Cependant, les fresques de différentes périodes utilisaient de différentes couleurs. Celle du Wei du Nord, par exemple, est le roux assorti de bleu et noir ; dynastie de Tang, le jaune est la couleur majore, brillante et luxueuse qui devient la page la plus splendide parmi toutes les fresques de Dunhuang.
Lorsque Zhao Kuangyin, premier empereur de Song, est mis la tunique jaune par les généraux après le coup d’État au pont Chen, un geste symbolique d’être soutenu comme empereur.
Sous les dynasties de Ming et Qing, Beijing est devenue la capitale, le jaune est devenu même la couleur monopole de la famille royale. Les peuples ordinaires sont interdits de s’habiller en jaune. L’empereur respectueux porte la tunique jaune, sa charrette royale est appelée « maison jaune » ; les routes qu’il entreprend, les « voies jaunes » ; quand il fait un tour en dehors du palais, les « étendards jaunes » sont présents ; les tissus jaunes pour emballer les sceaux officiels ; ainsi, par l’analogie, le jaune est devenu le symbole du pouvoir. Seuls les princes ou les nobles peuvent habiter dans les bâtiments aux murs rouges et au toit jaune ; ceux du peuple sont en vert.
En fait, le jaune est à l’origine la couleur de l’usage chez les bouddhistes. Le corps du bouddha est appelé « corps d’or » ; les temples utilisent le jaune, appelés « temples d’or » ; les vêtements et les accessoires sont jaunes ; les statues des bouddhas sont en or fin ou plaqué. Depuis l’antiquité la couleur jaune est considérée celle du ciel où séjournent les dieux. Si l’empereur peut obtenir et régner ceux qui sont sous le ciel, ce n’est que le Ciel qui lui a passé le pouvoir.
Alors, même si l’empereur est le maître d’un pays, il reste humblement « le fils du Ciel », il n’est pas le Ciel. Au-dessus de lui, il y a le Ciel pour le contraindre, c’est-à-dire, il existe un pouvoir divin qui surpasse le pouvoir terrestre. L’empereur doit servir le Ciel d’après ses volontés. Ceux qui suivent la voie divine, iront où ils veulent ; le cas contraire, le néant. Tout est pour devenir un empereur clairvoyant. Le jaune, employé par les empereurs des dynasties, représente la sainteté et la noblesse du pouvoir divin transmis à l’empereur.
P.S. 龍 ou 龙 Long n’a rien à voir avec les dragons, c’est juste un avis personnel.
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2 commentaires pour “La couleur de prédilection de la Chine”
Thanks for the share!
Nancy.R
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Hellen